La particulière église Saint-Luc
A l’origine L’église Saint-Luc telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a pas toujours ressemblé à ça. Un premier lieu de culte était construit au XIIIème siècle contre l’hôtel de ville. Décrétée vétuste par l’évêque de Saint-Dié, l’église est fermée sous la Révolution. En attendant la construction d’une nouvelle église, les messes se déroulent au couvent des Cordeliers, quelques rues plus loin. En 1825, l’architecte déodatien Grillot Fils est choisi pour la construction d’une nouvelle église en grès blanc. Elle est ouverte au culte en 1832. L’édifice n’est pas sans rappeler les temples grecs avec ses colonnes, son fronton triangulaire… Ne dirait-on pas l’église de la Madeleine à Paris ? C’est d’ailleurs son surnom. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’église Saint-Luc est endommagée. Zoom sur Le clocher On ne le remarque peut être pas tout de suite et pourtant ! N’hésitez pas à aller sur la place derrière pour mieux l’observer. Si la façade de l’église est blanche, le clocher est en grès rose des Vosges. Il se trouve également à l’arrière de l’édifice, chose rare dans l’architecture religieuse. A l’époque un canal passait à proximité, ce qui rendait le sol marécageux. Le poids du clocher aurait provoqué l’affaissement de l’église. Le chemin de croix Les 14 stations datent du XIXème siècle. Réalisées en terre cuite, il s’agit d’un choix de matériau rare. La méthode de sculpture en terre cuite est une des plus anciennes au monde. Les artistes façonnent l’argile à leurs convenances avant de la cuire. Entre chaque séance de travail, l’œuvre est recouverte d’un linge humide, permettant ainsi à l’artiste de la modifier avant cuisson.