Nicolas Géliot, un industriel dans les Vosges

Un industriel dans les Vosges Nicolas Géliot est né le 24 mai 1805 à Sélongey. Il est encore enfant quand sa famille s’installe dans les Vosges. Le jeune homme fait ses études à Saint-Dié-Des-Vosges. Passionné de mécanique, il part se former dans les manufactures alsaciennes. A partir de 1835, il retourne dans les Vosges et s’installe à Plainfaing. Il y achète le moulin d’Habaurupt et l’ancienne papeterie qu’il transforme en filature. Son activité se tourne vers la commune voisine de Fraize où il fait construire, dès 1857, de nouveaux ateliers. La famille Géliot entre dans la modernité en utilisant diverses machines comme la machine à vapeur, en plus de la force hydraulique. Un homme politique Nicolas Géliot est considéré comme un industriel respectable et comme un homme important de la vallée. Durant le Second Empire (1852-1870), il est décrit à l’Empereur Napoléon III comme « un homme de confiance ». Il est amené à occuper plusieurs fonctions importantes : - Commandant de la Garde Nationale en 1848. La Garde Nationale est créée pendant la Révolution française. C’est la population qui choisit les personnes devant veiller au maintien de l’ordre et défendre le pays. - Maire de Plainfaing entre 1852 et 1873 - Conseiller général du canton de Fraize de 1855 à 1871 - Député des Vosges de 1867 à 1872. Il remplace le Baron de Ravinel, autre figure importante de la vallée. En parallèle Monsieur Géliot est aussi engagé pour l’amélioration des droits des usines textiles vosgiennes. Il occupe le poste de président du Comice agricole de l’arrondissement de Saint-Dié à la fin des années 1860. La défaite de Napoléon III à Sedan en 1870 le laisse affaibli. Nicolas Géliot décède le 05 août 1873 à Plainfaing où il est enterré. Ses enfants reprennent la direction de l’usine.