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Vous en avez assez des musées trop classiques ? Découvrez notre sélection de musées insolites à visiter en France. Entre découvertes surprenantes et lieux inédits, ces musées vous devraient vous ravir.

Pour retrouver cette sélection, n’hésitez pas à consulter notre liste sur l’application Henoo.

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Musée International des Arts Modestes à Sète

Musée International des Arts Modestes à Sète

© Jolaaan — Wikipedia

Ouvert depuis 2010, ce musée a été fondé par Hervé Di Rosa (artiste peintre contemporain) et Bernard Belluc (artiste collectionneur). 

Il a été réaménagé dans un ancien chai à vin, par l’architecte Patrick Bouchain. Aussi appelé le MIAM, ce musée est un véritable laboratoire ouvert aux artistes venant de tous les horizons. Il est constitué d’une grande quantité d’objets symbolisant l’art modeste, l’art brut ou encore l’art populaire.

On peut y voir des objets animés, soit collectionnés, manufacturés ou artisanaux. Il s’agit pour la plupart de jouets, figurines, gadgets et autres objets qui ont une forte identité visuelle et qui participe à « l’archéologie de l’enfance ». 

On y retrouve également la collection de Bernard Belluc, le fondateur du musée, qui est aussi un artiste et collectionneur français. 

En plus du musée on retrouve dans la cour extérieure du MIAM « Le jardin des plantes ancestrales ». Il a été réalisé par l’artiste botaniste Liliana Motta. Ce jardin singulier raconte l’histoire de plantes, notamment de celles considérées comme des mauvaises herbes, ce qui change des jardins botaniques classiques présentant de belles espèces végétales. 

Musée du Fumeur, Paris 

Ouvert en 2001 dans le 11e arrondissement de Paris, le Musée du Fumeurs vous propose de découvrir des collections d’objets illustrant le tabac et sa consommation. 

Fumer est depuis des centaines d’années un plaisir, qui reste très nocif, pour un grand nombre de personnes. Le musée illustre les comportements liés cette pratique très ancienne au fil des siècles. Il retrace également comment le tabac est devenu planétaire et s’est étendu dans notre société, depuis qu’il a été ramené des Amériques. 

On peut y retrouver des objets de toute sorte en lien avec le tabac : pipes à opium, pipes en verre, diverses tabatières, échantillons de tabac, explications sur les plantes de tabac et autres photos/vidéos sur le sujet. 

Le musée n’est composé que des quelques salles. Il rassemble une bibliothèque, une galerie et une boutique proposant à la vente des accessoires pour les fumeurs ou simples passionnés de tabac. On y retrouve également des cigarettes électroniques, e-liquides venant du monde entier et de la vaporisation haut de gamme. 

Ce musée ne fait pas l’apologie du tabac contrairement à ce que l’on pourrait imaginer au premier abord, mais propose une réelle rétrospective sur les origines et l’évolution de cette pratique. 

Il amène même une réflexion sur l’acte lui-même de fumer. 

Musée des Arts Forains

Musée des Arts Forains Paris

© Copyleft — Wikipedia

Le Pavillon de Bercy est implanté depuis 1996, dans les anciens chais à vins Lheureux, datant du XIXe siècle. 

Dans cet endroit, on retrouve le Musée des Arts Forains, qui va peut-être vous faire renouer avec des souvenirs d’enfance.

À noter que le musée présente la seule exposition d’art forain privée qui est ouverte au public en France. Il a même été classé en 2009 « Entreprise du patrimoine vivant ». 

Ce musée entretien les traditions festives du monde forain, en présentant une collection d’objets du spectacle datant du XIXe et XXe siècle. Ce vaste espace composé de 3 parties et d’extérieurs a été scénographie par Jean-paul Favand, qui a réussi à récréer une ambiance féerique, émerveillant même les adultes. 

Dans l’espace dédiée au musée, on peut retrouver deux parties : une exposition temporaire et une permanente. La collection permanente est composée de manèges et autres attractions, des attractions restaurées, 16 boutiques foraines, 8 ensembles d’œuvres historiques et 1522 œuvres indépendantes. 

Le musée a un côté ludique en vous faisant participer à la visite ! Vous pourrez monter sur différents manèges, un à chevaux de bois et un manège de vélocipède (manège de vélos datant de 1897), et vous pourrez jouer à un jeu de lancé de boules. 

Les autres parties du Pavillon de Bercy sont composées, en plus du Musée des Arts Forains, du Théâtre du Merveilleux, des Salons Vénitiens et à l’extérieur du Théâtre de Verdure. 

Vous aurez ainsi de quoi compléter votre visite pour vous immerger totalement dans le monde forain. 

Retrouvez ce musée et de nombreux autres lieux insolites à Paris ici !

 

La Maison de Pierre de Loti – Rochefort 

La maison que l’on vous propose de visiter est celle de Pierre Loti, qui était écrivain, voyageur et officier de marine. Ses expériences de voyages et sa vision artistique ont fait qu’il a aménagé cette maison hors du commun. 

La ville de Rochefort a acheté cette maison en 1969 à son fils Samuel, qui est devenue un musée municipal en 1973. 

Une des particularités de Pierre Loti est qu’il était obsédé par le temps qui s’écoule et il tentait alors de le retenir autant que possible.

Il s’attacha alors aux objets récupérés lors de voyages, peu importe le style et la taille, qu’il collectionna pour recréer des ambiances différentes et les paysages visités dans sa maison. En recréant les émotions ressenties lors de voyages, dans sa maison comme dans ses livres, ce dernier tentait de réduire l’impression de temps qui défile. 

On retrouve dans cette maison des curiosités dans la salle à manger au décor Renaissance, une salle de style gothique, un salon turc et ses soieries, la mosquée et ses mosaïques que Damas, la chambre arabe ou encore la pagode japonaise. 

Ainsi on réalise un voyage à travers des mondes différents entre Moyen-Âge et exotisme du Moyen-Orient, qui sont remaniés à travers l’imaginaire de Loti. 

Les bassins des lumières – Bordeaux 

Bassin des lumières bordeaux

© Immersivearteditor —Wikipedia

Les Bassins de Lumière est l’un des plus grands centres d’art numérique au monde. 

Situé à Bordeaux, il ressemble beaucoup à L’Atelier des Lumières de Paris sur le principe, avec quelques différences. 

Son lieu est plutôt original, puisqu’il est situé dans les quatre premières alvéoles de la base sous-marine de Bordeaux, qui fut construite en 1940 par les Allemands. 

Ce centre a été aménagé par Cultureespaces et ouvert en juin 2020. Leur ambition était de faire revivre la base sous-marine tout en accueillant de grandes expositions immersives pou

r contribuer à la culture de la ville. 

Il présente ainsi des expositions numériques gigantesques, qui sont dédiées aux grands artistes ayant marqué l’Histoire de l’Art, ainsi qu’aux artistes contemporains. 

Les tableaux sont projetés sur un mur de pas moins de 12m de hauteur et de 22m de largeur. La spécificité est qu’ils se reflètent dans les bassins situés au pied du mur, donnant une grande impression de profondeur et immergeant ainsi le spectateur dans l’œuvre projetée. Ces jeux de profondeurs donnent également aux couleurs des tableaux un aspect éclatant. 

En bref cet endroit permet de découvrir des chefs-d’œuvre de l’Histoire d’une manière sortant de l’ordinaire, car les tableaux semblent sortir de leur traditionnel cadre. 

Pour compléter la visite par une pointe d’histoire, vous pourrez retrouver au centre des bassins un espace consacré à l’histoire de la base sous-marine. 

Maison de la magie Robert Houdin – Blois

Maison musée de la Magie

© Commons Wikimedia

Pour en savoir plus sur l’histoire la magie, nous vous suggérons de vous rendre à la Maison de la Magie Robert Houdin. Situé à Blois, ce musée est l’unique en Europe à réunir de façon permanente des collections de magie et de spectacles vivants. 

Ce musée présente des objets ayant appartenu au célèbre magicien, Robert Houdin. La collection permanente abrite ainsi 170 objets de ce dernier, illustrant les différents talents de ce magicien et inventeur. La visite de cette maison vous mènera au travers du salon, du bureau et de l’atelier du magicien, permettant de s’immerger dans ce qu’était sa vie. 

On peut y découvrir également des expositions inédites et des illusions d’optique en tout genre. Mais qui était Robert Houdin ? 

Ce dernier est né en 1805 à Blois, et fut passionné très tôt pour la mécanique en observant son père travailler dans l’atelier d’horlogerie. Robert Houdin découvrit la prestidigitation lors de son apprentissage d’horloger en empruntant par erreur un livre sur les amusements et la science, au lieu d’un livre sur l’horlogerie. 

Il fut également autodidacte en sciences appliquées et déposa des brevets dans différents domaines. Il inventa notamment le compteur kilométrique, toujours utilisé aujourd’hui. 

Musée des commerces d’autrefois – Rochefort 

Ce musée vous propose de faire un saut dans le temps et de retourner dans la première moitié du XXe siècle, à l’époque des boutiques et petits métiers.

Il est situé dans un ancien entrepôt du XXe siècle de plus de 1000 m2, à l’architecture de style Eiffel. 

Le musée tient ses origines d’un couple de collectionneurs et passionnés, Christine et Jean-François. Ils commencèrent en effet dans les années 1980 à amasser beaucoup d’objets liés au commerce et à l’artisanat du XXe siècle. Ils ont commencé par accumuler des petits objets, puis du mobilier pour remettre ces objets dans leur contexte.

Ensuite ils ont complété leur collection avec une grande quantité d’objets publicitaires : plaques, affiches, supports de réclames, etc. Cette passion devenant de plus en plus envahissante chez eux, ils décidèrent de la partager au public en créant un musée en 1988. On trouve donc dans ce musée des boutiques d’époque reconstituées grâce à leur collection et des milliers d’objets publicitaires en tout genre. 

Le musée nous transporte alors à l’époque où la publicité débutait son essor, où les premiers supermarchés firent leur apparition et où les débuts de la société de consommation commencèrent. 

N’hésitez pas à aller découvrir cette époustouflante collection pour vous plonger dans l’histoire sous un autre angle. 

Musée des Égouts de Paris – Paris

Musée egout Paris

© ignis — Wikipedia

« Paris a sous lui un autre Paris; un Paris d’égouts; lequel à ses rues, ses carrefours, ses places, ses impasses, ses artères, et sa circulation, qui est de la fange, avec la forme humaine de moins, avec la forme humaine de moins. ». Victor Hugo, L’Intestin de Léviathan. 

Les égouts de Paris sont une visite insolite phare de la capitale. Ils sont, comme l’a dit Victor Hugo, un autre Paris sous Paris. Les égouts, invisibles au quotidien, sont les entrailles de la ville qui sont essentielles à son bon fonctionnement. 

Ils se déroulent sur 2600 km de galeries, par lesquelles plus de 300 m3 d’eau de pluie et d’eau usée circulent chaque année. Ces eaux sont ensuite collectées, réorientées, pour être pompée, aspirées vers des stations d’épuration. 

Ce système de réseau souterrain a été imaginé il y a maintenant plus d’un siècle et est toujours utilisé. Il témoigne alors du patrimoine industriel remarquable de Paris. 

Il est possible de visiter les égouts depuis 1867. Ces visites attiraient un public très varié les égouts, partie cachée de Paris, nourrissaient alors l’imagination des gens de par son décor surnaturel mais aussi sa modernité pour l’époque. C’est donc pour mieux comprendre leur fonctionnement qu’un musée a été ouvert en 1975, qui a été entièrement rénové en 2021. 

Le musée présente l’ingénieur du XIXe siècle concepteur des égouts, Aubriot. Il est le créateur du premier égout voûté, à Belgrand, qui a mis en place le réseau d’égouts actuels. 

Seront ensuite expliqués dans une partie du réseau d’égouts le cycle de l’eau et le travail mené par les égoutiers. Vous pourrez également voir le déverser d’orage de la place de la Résistance ou encore l’égout élémentaire de la rue Cognacq-Jay. Exposés dans des salles aménagées, de nombreuses maquettes ou engins réels toujours utilisés sont également présentés. 

Maison Picassiette – Chartres 

Maison Picassiette

© Julien Chatelain – Wikipedia

Cette maison-musée est un véritable chef-d’œuvre qui change des visites classiques dans les musées. 

C’est l’artiste et architecte Raymond Isidore, dit Picassiette, qui fit construire cette maison en 1928 et qui y réalisa dedans une œuvre d’art grandeur nature. 

Raymond Isidore trouvait les matériaux utilisés lors de balades au cours desquelles il prit l’habitude de ramasser les morceaux de verres ou des faïences trouvés sur son chemin. II récupérait également des débris de céramique, porcelaine et marbrerie, trouvés parfois dans des décharges publiques. C’est ainsi de là que provient son surnom, Picassiette. 

Il les transforma ensuite en mosaïque pour embellir sa maison, en recouvrant peu à peu les murs, les meubles puis les sols. On retrouve également à l’intérieur de la maison des fresques, qui représentent le Mont Saint-Michel. 

L’extérieur de la maison à quant à lui également subi la foudre artistique de son propriétaire. Une fois qu’il n’eut plus de place à l’intérieur de sa maison, il commença à décorer l’extérieur avec de la mosaïque et non plus des fresques, car ce matériau résiste aux intempéries. Ainsi les allées et les murs de l’enceinte du jardin furent l’objet de son travail remarquable. 

Il connut une médiatiquement plutôt tardive, seulement dans les années 1950. Néanmoins son travail fut reconnu et cette maison attire de nombreux visiteurs, émerveillés par ce travail hors du commun. 

Le musée HARIBO – Uzès

musée haribo

© freecreativestuff via Canva

Musée qui retrace l’histoire de l’usine de réglisse d’Uzès, qui a ouvert ses portes en 1862. Mais quel rapport avec la marque ZAN, née quelques années plus tard, et début de la formidable histoire d’HARIBO ?

Un enfant, dans un restaurant, qui dit à sa maman : “Z’en veux maman, donne-moi z’en !”. Eh oui, tout simplement ! Passons maintenant a un musée qui devrait ravir les enfants comme les grands enfants. 

Ce musée, situé dans la ville d’Uzès, retrace l’histoire de l’usine de réglisse de la ville. 

L’histoire entre les bonbons et Uzès remonte à 1862 lorsqu’Henri Laffont a créé une société familiale de production de friandise en réglisse. L’usine HARIBO commencera à produire ses bonbons dans cette usine dans les années 1980. La marque ouvrira ensuite en 1996 l’actuel musée HARIBO, juste à côté de l’usine d’Uzès. 

Ce musée vous propose ainsi de découvrir l’origine des confiseries, les procédés de fabrication des différents bonbons de la marque et la transformation du sucre. Vous pourrez y voir notamment les machines qui servent à former, remplir et découper la matière. 

La visite est ensuite complétée par l’exposition d’anciennes publicités et de maquettes, afin de s’immerger totalement dans l’histoire de la marque. Vous voyagerez également dans le temps en observant les affiches et boîtes de conservation d’époque, sans doute les premiers modèles réalisés, qui illustrent ainsi l’évolution des méthodes de conditionnement. 

De quoi ressortir de cette visite en étant un expert.

Enfin pour les gourmands, n’oubliez pas de faire un tour dans le magasin d’usine pour y faire des emplettes ! 

Musée de la Contrefaçon – Paris 

Musée de la contrefaçon

© ignis — Wikipedia

Ce musée bouscule les codes habituels des musées. Nous y allons habituellement pour voir de véritables oeuvres d’art et autres modèles de collection orignaux, ici c’est le cas inverse ! 

Le musée de la Contrefaçon vous propose de découvrir des objets contrefaits, afin de sensibiliser le public aux dangers de la contrefaçon. Plus de 500 objets y sont exposés, provenant de saisies de douanes car même le Musée de la Contrefaçon n’a pas le droit d’en acheter. 

Un vrai modèle est ainsi présenté avec juste à côté un modèle contrefait, dans le but de pouvoir comparer les deux et d’apprendre aux visiteurs à reconnaître une copie.

Une carte interactive permet d’amener un côté ludique à la visite, présentant ainsi les endroits du monde d’où viennent la majorité des contrefaçons et le parcours qu’elles réalisent. 

Ce projet est à l’initiative de l’Union des Fabricants, portée alors à l’époque par Gaston Louis Vuitton, petit-fils du célèbre créateur de la marque. Ce petit musée ouvrit alors ses portes en 1951, dans un hôtel particulier du XIXe siècle. Pour l’anecdote, l’emplacement du musée ne pouvait pas être mieux choisi…Il est en effet situé rue de la Faisanderie, mot qui est parfois utilisé pour parler d’escroquerie ! 

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