Stèles des fusillés

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, un commando de la police spéciale de la Gestapo s'établit dans l'ancien hôtel du Pont de Baccarat. On y transférait, interrogeait, torturait les supposés résistant(e)s. Le 1er septembre 1944 dans l'après-midi un camion quitta ce lieu pour prendre la direction de Merviller. Arrivé en haut de la côte de la "belle croix", un groupe d'hommes en descendit, aperçu par M. Mougeol qui s'activait dans ses champs. La Gestapo entraîna les 9 hommes jusqu'à l'orée du bois distant de 500 mètres et les abattirent à la mitraillette. Quelques jours plus tard à peu de distance du même endroit sont abattues de la même façon deux femmes. Les corps ne seront retrouvés qu'après la libération du 31 octobre 1944. Deux stèles, celle des hommes et celle des femmes, furent érigées en souvenir de ces personnes, maire, instituteur, institutrice, ou encore prêtre, dont certains furent arrêtés lors de la terrible rafle de Pexonne (9km) qui vit l'arrestation de 112 otages.