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Lyon est une ville pleine de surprises et de merveilles à visiter. Que diriez-vous d’une balade au cœur de la ville pour découvrir ses célèbres monuments telles que Notre-Dame de Fourvière, ses quartiers authentiques, ses belles places et rues colorées… ?

Outre les nombreux lieux à découvrir et choses à faire et voir, Lyon regorge de lieux secrets et insolites que vous pourrez apercevoir au détour d’une ruelle ou juste-là, devant vos yeux. Ceux qui pensaient avoir tout vu et tout fait à Lyon seront bien surpris !

À l’abri des touristes, ces endroits secrets vous offrent des promenades et des découvertes insolites. Henoo vous révèle les mystères de Lyon qui ne se dévoilent qu’aux plus curieux…

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Des histoires insolites

La Passerelle des Quatres vents

Lieu : Chemin du Viaduc, 69005 Lyon

Direction le parc des Hauteurs pour découvrir la passerelle des Quatre-Vents ! Son caractère insolite réside non seulement dans le panorama qu’elle propose sur la Saône et la colline de la Croix-Rousse, mais aussi dans l’histoire qu’elle renferme.

En effet, la passerelle construite en 1993 servait de passage pour acheminer les cercueils vers le cimetière Loyasse. Pourquoi cette fonction ? Tout simplement parce qu’elle est construite à l’emplacement d’un ancien chemin de fer et du « viaduc des corbillards » qui avait la même fonction au début du XXe siècle.

Avis aux amateurs de photographie, avec la vue qu’elle offre, c’est un endroit idéal pour capturer de belles photos ! D’ailleurs, n’hésitez pas à consulter notre article sur les spots photos les plus instagrammables de Lyon !

Pendant que vous flânez sur le pont, profitez-en pour vous rendre au cimetière Loyasse, le premier cimetière moderne de la ville, créé en 1812. Y repose le célèbre Philippe Nizier-Antelme où plus connu sous le nom de Maître Philippe. Ses fidèles continuent à fleurir sa tombe, espérant un dernier miracle.

La mort du Président Carnot

21 rue de la République

En visite à Lyon le 25 juin 1884 pour l’exposition universelle, le président Sadi Carnot donne alors un discours au Palais de la Bourse à Cordeliers.

À peine eut-il fait deux pas en sortant du Palais tout en saluant la foule, que l’anarchiste italien Caserio s’empressa de lui planter un poignard dans le ventre en criant : « Vive la révolution, vive l’anarchie ». Le Président meurt des séquelles de ses blessures quelques heures plus tard.

Une dalle rouge rue de la République lui rend hommage en marquant l’endroit même où son sang coula ce jour-là. Les plus grands défenseurs de la IIIe République viennent s’y recueillir, cette dalle rouge est un symbole fort de la République. Aujourd’hui, c’est un véritable hommage, un symbole de l’histoire lyonnaise !

Le funiculaire de Saint Paul

Funiculaire Saint Paul - Lyon 1910

© Wikipedia

Ouvert en fin d’année 1900, le funiculaire désaffecté Saint-Paul reliait la gare basse au niveau de Saint-Paul et la gare haute (Fourvière) dont il subsiste quelques éléments.

Le funiculaire était surnommé la Ficelle des morts… Il montait sous la colline et débouchait en un tramway plus haut. Son utilisation première ? Transporter les morts du bas de la colline vers le cimetière de Loyasse.

Cette ligne disparue pour raisons financières. N’étends plus rentable, elle sera définitivement fermée en 1940 et démantelée en 1952.

Aujourd’hui, subsiste quelques vestiges de ce funiculaire : roues, rivets, taches d’huile… Qui sont renfermé dans ce tunnel. Alors, qui aura le courage d’y pénétrer ?

Le Lac sous Fourvière

Dans la nuit du 12 septembre 1930, 40 personnes sont tuées dans l’effondrement de la colline de Fourvière. De fortes pluies ont fait s’affaisser la terre jusqu’au bas de la rue Tramassac : la plupart des bâtiments ont été détruits. La cause de ce glissement de terrain est-elle cette pluie torrentielle ? Ou, comme le dit la veuve Richard, la manifestation du lac de Fourvière ? Existe-t-il ?

De nombreux questionnements restent sans réponse, ne reste que cette lettre de la veuve Richard qui témoigne des faits et de ce fameux lac sous la colline… (les fautes sont d’origine) :

Le 30 janvier 1931

Monsieur le Maire

Depuis le 13 décembre la catastrophe me préocupe beaucoup. De voir tan deaux et ne savoir pas d’out elle viens. Par la vois des journau je doit comprandre que tres peu de personne save comme moi quond peut se promené en bateau à Fourvière. Pour la révolution des choses très précieuse ont été caché dans se soutérin qu’une personne avait déposé.Vous me direz comment le savé vous ? J’ai habité lomptan à fourvière. Un jour un ami me dit qui voulait me faire voir le lac de Fourvière et qui me ferait allez en bateau. Je sourit et le suivie. A mon plus grand étonnement il me fit rentré à reculon, on ne peut pas autrement,une fois dans le soutérin.Nous fimes 80 ou 100 mètre et nous étions au lac avec un bateau.Crinte d’accident nous ni sommes pas allé. Depui cette époque savait été bouché; il faudrait que je sois sur les lieu pour faire voir la fermeture; si monsieur le maire croit à ma parole qui me fasse allez à Lyon je me charge de le conduire comme lon ms fait. se serait un grand service pour le cartier st-jean attendu que l’eau se repan vien toute du lac.

Recevé monsieur le maire de votre très umble veuve Richard à Satilleu Ardeche.

Source

Musées insolites

Le musée Miniature et Cinéma

60 Rue Saint-Jean, 69005

Musée Miniature et cinéma Lyon

©Musée Miniature et cinéma Lyon

Ce musée unique en France se situe au cœur du Quartier Renaissance et rassemble deux musées. D’un côté, vous découvrirez la magie des effets spéciaux du cinéma et découvrirez les secrets qui se cachent derrière vos films préférés. Des maquettes, des costumes ou armes factices, des masques, comme celui utilisé par Robin Williams pendant le tournage de Madame Doubtfire, des décors de films…

De l’autre, l’univers poétique des artistes miniaturistes. Ce sont plus de 100 scènes hyperréalistes miniatures. Une collection pour le moins insolite et une sortie hors du commun pour toute la famille !

Adulte : 12,50€
Enfant : 9,50€
(de 5 à 15 ans inclus, gratuit pour les – de 5 ans)

Tarifs réduits : 10€
(sur présentation d’un justificatif)

(RSA /Etudiant/ Senior +60 ans /Mobilité réduite/ Militaire / Presse)

Le musée Testut-Latarjet

819 Rte du Mas Rillier, 69140 Rillieux-la-Pape

Musée Testut-Latarjet Lyon

© Benoît Prieur — Wikipedia

On préfère vous prévenir, il faut avoir l’estomac bien accroché pour visiter ce musée… Le musée Testut Latarjet d’anatomie et d’Histoire naturelle médicale est fondé en 1854. Sa création est envisagée dans le cadre de l’école préparatoire de médecine de Lyon.

Le musée renferme de précieuses collections constituées depuis le XVIIIème et alimentée au fil des années. À travers des milliers de pièces et préparations conservées, le musée offre un panorama complet de l’anatomie humaine normale et pathologique.

Autant vous dire qu’au rendez-vous : crânes de victime, calculs biliaires, parasites géants, instruments de chirurgie, masques mortuaires, poudres et poisons, momies, armes de crime…

Des collections captivantes qui plairont aux amateurs de l’anatomie humaine avec une pointe lugubre. À savoir que le musée propose des visites nocturnes à la lampe torche, de quoi vous procurer la chair de poule… !

Lieux insolites

Les arêtes de poisson

les arêtes de poisson lyon

© Grégory Kerouac — Wikipedia

Voici une des plus grandes énigmes de Lyon… Ce mystérieux tunnel souterrain existe depuis des siècles et fait l’objet de nombreuses légendes urbaines. En effet, à l’heure d’aujourd’hui, on ne connaît toujours pas leurs origines exactes ni leur utilité…

Tout a commencé il y a 60 ans rue des Fantasques, en 1959. Au-dessus de l’entrée du tunnel de la Croix-Rousse, le personnel des services municipaux vient inspecter le trottoir qui semblait s’être effondré. En cherchant une explication, ils ont trouvé un puits avec un réseau de deux kilomètres de passages souterrains, dont certains étaient en maçonnerie.

Parmi les légendes associées, Walid Nazim, spécialiste de cette construction et auteur du livre L’Énigme des arêtes de poisson, pense que l’édifice remonte au XIIIe siècle et qu’il serait l’œuvre des templiers.

L’accès à ses galeries est restreint depuis de nombreuses années et les heureux élus qui ont pu y poser les pieds se font rares. Cependant, l’Office du tourisme du Grand Lyon ouvre les réservations de temps en temps (très rarement) pour des visites guidées.

En temps normal, ce ne sont que quelques urbex et membres des équipes municipales chargées de cartographier et de sécuriser les lieux qui s’y aventurent…

L’ossuaire de la crypte des Brotteaux

145 rue de Créqui, 69006

Ossuaire crypte brotteaux Lyon

© Canva

Ce lieu chargé d’histoire remonte à la Révolution française. En 1793, Lyon vit dans l’horreur des exécutions royalistes contre-révolutionnaires. Les Lyonnais n’étant pas d’accord avec le gouvernement actuel furent guillotinés ou fusillés sur la place des Terreaux, Bellecourt et sur la grande plaine des Brotteaux.

Les ossements furent récupérés en 1819 dans les fosses communes et placés dans la crypte de la chapelle Saint-Croix aux Brotteaux en hommage aux centaines de victimes.

L’horloge des Guignols

1 Place du Petit Collège, 69005 

Horloge Charvet - Horloge des guignols

© Wikipedia – Briqueloup

Comme vous le savez, Guignol est lyonnais ! Né des mains de Laurent Mourguet en 1808, marionnettiste de profession, Guignol possède une horloge qui lui est dédiée au cœur de la ville.

Également appelée Horloge Charvet, vous la trouverez au numéro 8 de la rue de la Poulaillerie, trônant fièrement sur la façade de l’hôtel de Gadagne. Depuis le XIXème siècle, elle s’anime tous les quarts d’heures mettant en scène Guignol, Gnafront et Arlequin.

À absolument voir et écouter !

Le Cube orange

 42 Quai Rambaud, 69002 

Cube orange Lyon Confluence

© JeanBono – Wikipedia

Un bâtiment pour le moins insolite situé à Lyon, sur la presqu’île de la Confluence. Cette réalisation de l’équipe Jakob et MacFarlane a conçu un cube orange percé d’un cône dans lequel se tiennent des bureaux.

En vous baladant dans le quartier des Confluences, vous passerez certainement devant cet immense trou sphérique qui apporte de la lumière naturelle à tout le bâtiment. Une façade à l’architecture pour le moins… Hors du commun !

Jardins insolites

Le jardin Rosa Mir

87 Gd Rue de la Croix-Rousse, 69004

Voici un jardin à l’univers surprenant digne du Facteur Cheval ou du Douanier Rousseau, le Jardin Rosa Mir qui étonne chaque visiteur qui s’y aventure ! Le jardin est réalisé par Jules Senis, un maçon réfugié de la guerre d’Espagne atteint d’un cancer qui dédie ce jardin à sa mère.

Nait de cette volonté un monde végétal orné de coquillages et de pierres assemblés, un jardin extraordinaire propice à la rêverie et à l’évasion, caché dans la cour d’un immeuble de la rue de la Croix-Rousse.

À savoir : Le lieu appartient à la ville de Lyon et on peut le visiter uniquement le samedi après-midi du 1er avril au 31 octobre.

Les jardins suspendus de Perrache

Échangeur de Perrache

Les jardins suspendus de Perrache Lyon

© Xavier Caré / Wikimedia Commons

Chaque jour, des milliers de personnes transitent par l’échangeur Perrache sans se douter qu’au-dessus de leur tête, perché se le toit de la gare routière, se niche un joli jardin fleuri où règne calme et volupté.

Caché dans l’architecture typique des années 70 de la gare, le jardin se dresse loin du brouhaha de la ville et du tumulte lyonnais, un petit havre de paix caché qui promet un moment de détente et de repos.

Endroits cachés

La Maison Brunet

6 Pl. Rouville, 69001 

Maison Brunet - Lyon

© La Maison aux 365 fenêtres

Êtes-vous déjà passé devant la Maison orange aux 365 fenêtres ? Vous pouvez l’apercevoir depuis la place Rouville. 365 fenêtres pour chaque jour de l’année, 4 entrées pour les 4 saisons, 12 escaliers pour les 12 mois de l’année, 52 appartements pour les 52 semaines et comme si ce n’était pas suffisant, la maison comporte 164 marches correspondant à la montée et la descente du soleil au zénith.

Cette maison symbolise le temps qui passe sous toutes ses formes, c’est un vrai chef-d’œuvre architectural qui renferme également des traboules secrètes et cachées. Ce bâtiment symbolique semble avoir été construit entre 1810, lorsque les métiers de mécanique des canuts se généralisent, et 1825.

Lors de leur première insurrection en 1831, les Canuts en ont fait une véritable forteresse, c’est pour cela que la maison est aussi un symbole de la lutte ouvrière. Des canuts postés aux fenêtres tiraient sur la garde nationale en contrebas. Cet événement lui a longtemps valu le surnom de Citadelle du Peuple.

Les souterrains du Fort de Vaise

27 Bd Antoine de Saint-Exupéry, 69009 

Fort de Vaise

© Xavier Caré / Wikimedia Commons

Le Fort de Vaise construit au milieu du XIXe siècle, contrôlait autrefois l’entrée nord de la ville. Il fait partie de la première ceinture de fortification de Lyon mais accueille aujourd’hui des structures culturelles.

Il est aujourd’hui possible de visiter les souterrains du Fort de Vaise et la galerie de fusillade qui servait de pièges mortels pour les ennemis un peu trop aventureux… La visite des souterrains offre une expérience inédite et exceptionnelle encore plus immersive.

La Cour des Voraces

Avec ses escaliers d’une perspective unique en son genre, la cour des Voraces est accessible par la traboule qui permet de passer du 9 de la place Colbert au 14 de la montée Saint-Sébastien ou au 29, rue Imbert-Colomès. L’escalier monumental occupe tout l’espace sur 8 étages. La cour est construite vers 1840, y logeait quelques-uns des nombreux ouvriers de la soie.

D’ailleurs, elle tire son nom d’un groupe de ces ouvriers canuts nommés les Voraces qui se révoltèrent en 1848 et 1849. Une plaque commémorative indique que « Dans la cour des Voraces, ruche du travail de la soie, les canuts luttaient pour leurs conditions de vie et leur dignité ».