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Des impressionnantes façades aux décors somptueux, la France recèle de nombreux bijoux historiques qui valent le détour. Tant passionnants par leur passé que par leur prestance, les châteaux de France méritent le détour.

Nous allons vous présenter quelques châteaux de France à travers les magnifiques photos d’Hélène, une jeune femme qui nous transmet son rêve d’être une princesse en nous partageant sur son blog l’histoire de ces majestueuses bâtisses, de la vie de châteaux, des anecdotes liées aux personnages historiques, des idées de visites et même de l’histoire au présent !

En clair, tout est réuni pour faire frémir les papilles des curieux en vous ouvrant son véritable carnet d’histoire, Hélène vous fera pénétrer dans un monde princier dans lequel se cachent tous les secrets que vous avez toujours voulu connaître sur ces géants de pierre…

Pour en voir plus :Le blog carnet d’histoire
Le insta carnet_dhistoire

Retrouvez cette sélection et bien d’autres châteaux à découvrir dans la liste Les châteaux de France !

Le château de Brissac (Maine-et-Loire)

Le fameux « Géant du Val de Loire », plus haut château de France est une merveille historique propriété et résidence des ducs de Brissac depuis 1502. Édifié au cœur d’un parc aux allées dessinées au cours des siècles, l’édifice se dresse au cœur des étendues de verdure pour vous offrir une balade au cadre bucolique.

À l’origine, il a une vocation militaire. L’Aubance, nœud de routes vers le sud en fait une position stratégique, il n’est pas surprenant qu’un comte d’Anjou, au Xe siècle y édifie un point d’appui fortifié.

En effet, Foulques Nerra le fait construire après la défaite des Anglais par Philippe Auguste. Son architecture en fait le château le plus haut de France, il compte jusqu’à sept ou huit niveaux et deux cents salles. Sa façade témoigne d’influences baroques de l’époque du XVIIe siècle et deux tours datant du XVe siècle subsistent, vestiges de l’ancienne bâtisse.

Le château fort traverse les siècles passant de main en main. Pierre de Berzé, ministre de Charles VII, prend possession du château en 1435. Son fils, Jacques, en hérite et s’y installe avec sa femme Charlotte de Valois.

Ces murs de pierre renferment une histoire peu joyeuse et une légende terrifiante… Un jour, Jacques surprend son épouse batifolant de manière trop intime avec l’un de ses amis : Pierre de Lavergne. Furieux, il assassine son épouse qui sera rapidement rejointe par l’ami.

Ce drame engendra de graves encombres pour les Maulévrier-Brézé, et s’ensuivit leur départ de Brissac. On raconte que par les nuits fiévreuses, le fantôme de la jeune femme à la trentaine inassouvie revient errer telle une âme en peine, les lieux de son tragique passé.

Château de Chenonceau (Indre-et-Loire)

Véritable chef-d’œuvre de la première Renaissance, l’impressionnant château de Chenonceau enjambe le Cher dans lequel se reflètent ses blanches façades. Un premier château est édifié à cet emplacement au XIIIe siècle, fonction de gestion du trafic fluvial, ainsi qu’un moulin fortifié datant de 1230.

Plus tard, Jean II Marques sollicite Charles VII dans le but d’en reconstruire un sur le domaine. S’ensuivit en 1432 la construction de la tour de guet qui subsiste toujours sur la rive. Près d’un siècle plus tard, Catherine Briçonnet construit le corps de logis.

François Ier meurt à Rambouillet en 1547, sa disparition marquant la fin du règne de son épouse. Son fils Henri II s’empresse d’offrir Chenonceau à sa favorite Diane de Poitiers. Cette veuve d’un âge respectable (près de 50 ans), saura se faire aimer de ce roi plus jeune de vingt ans qu’elle n’hésite pas à conseiller.

Cette dernière commande un pont à cinq arches enjambant le Cher et fait dessiner un vaste jardin. Pour découvrir la petite anecdote du financement de ces aménagements c’est ici !

Profondément humiliée par cette liaison, Catherine de Médicis attend son heure en silence. Lorsqu’Henri II succombe aux blessures infligées lors d’un tournoi, la rivale contraint Diane de Poitiers à restituer Chenonceau à la Couronne et à accepter en échange celui de Chaumont-sur-Loire.

Gracieux château abritant la folle histoire d’amour de Diane et Henri II, Chenonceau devient dès lors l’ambition de Catherine dans lequel elle fit le théâtre permanent de son insatiable vengeance.

Après être passé aux mains de César de Vendôme et prince Conti, Chenonceau renoue avec un certain éclat au XVIIIe siècle. Le fermier général Claude Dupin prend la possession du château et son épouse Louise y fait venir des philosophes, artistes, écrivains et savants dont le célèbre Jean-Jacques Rousseau.

Château de Compiègne (l’Oise)

Bâti par Louis XV et Louis XVI, réaménagé sous Napoléon Ier puis Napoléon III, le château de Compiègne fut un haut lieu de la vie de cour et de l’exercice du pouvoir.

Avec son interminable façade régulière frappant le visiteur par son apparence classique, le château de Compiègne est dans sa forme actuelle, l’héritière d’une longue histoire, qui commence à l’époque des Mérovingiens. Le premier palais datait vraisemblablement du règne de Clovis Ier, probablement construit en bois.

L’édifice actuel a pour origine un palais construit en 1374 par Charles V. Pour la petite anecdote, en mai 1430, alors que la guerre de Cent Ans faisait rage, Jeanne d’Arc a pris position à l’intérieur du château de Compiègne et observa les Bourguignons et les Anglais qui campaient sous les murs de la ville.

L’impératrice Eugénie y accueille les « séries », séjours sur invitations qui rassemblaient pour une semaine, une centaine d’invités conviés à partager l’intimité de Napoléon III et de l’impératrice.

L’originalité et la beauté du plus grand château néoclassique français, la qualité de ses décors intérieurs et de son mobilier, constituent un ensemble unique qui en fait une des trois plus importantes résidences royales et séjour aimé des rois. Dès la chute de l’Empire, en 1870, Compiègne devient un palais officiel qui ne sera plus jamais habité.

Cette sublime photo d’Hélène immortalise la chambre de l’impératrice du Château de Compiègne mettant à l’honneur les signes de l’abondance et de la fécondité. D’ailleurs, on peut voir sur les côtés du lit deux figurines ailées ornées de cornes d’abondance.

Château de Pierrefonds (l’Oise)

Au XIIe siècle, une bâtisse s’élevait déjà sur le site, construit par le lignage des Nivelon, seigneurs de Pierrefonds. De ce passé, ne subsiste que des caves situées sous le logis du XIe siècle.

Il passe à la fin du XIIe siècle au roi Philippe Auguste, et demeure ensuite dans le domaine royal. Le château est assiégé en 1617 par les troupes du gouverneur de Compiègne, le comte d’Auvergne.

En mai 1617, sous le règne du roi Louis XIII, l’édifice s’attire les foudres royales et fut démantelé par le comte d’Angoulême. On fait sauter les grosses tours par la mine, les logements sont détruits, les planchers et charpentes sont brûlés… Dès lors, seuls les mélancoliques vestiges subsistent.

Féerique et digne d’un château enchanté, l’antique forteresse moyenâgeuse doit en effet beaucoup au rêve, Pierrefonds n’était donc que ruines et poussières lorsque l’empereur Napoléon III en confia la reconstruction à l’architecte Viollet-le-Duc en 1862 qui réalisa un véritable rêve de pierre.

Après la mort de Viollet-le-Duc en 1879, son gendre, Maurice Ouradou reprend la direction du chantier. Aujourd’hui, ces murs de pierre sont occupés par les archives nationales.

Château de Chantilly (l’Oise)

Le château de Chantilly est un vrai chef-d’œuvre intimement lié à l’Histoire française. Chantilly est à l’origine une forteresse médiévale cantonnée de sept tours et entourée de douves en eau. Il appartient alors à Guy de Senlis, « bouteiller » du roi Louis VI à la fin du XIe siècle. La famille conservera le château jusqu’au XIVe siècle.

Le château de Chantilly a toujours appartenu à des dynasties princières qui durant leur passage, ont eu à cœur de l’entretenir et de l’embellir selon les goûts de leur époque.

À l’exception du « Petit Château », construit au XVIe siècle par Jean Bullant, l’actuelle bâtisse est reconstruite au XIX siècle sur des plans de l’architecte Honoré Daumet pour Henri d’Orléans, duc d’Aumale héritier du domaine.

Le château fut profondément marqué par cet homme qui y installera ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Grâce à ses préoccupations, Chantilly reste plus d’un siècle plus tard, un écrin de richesses préservées où le charme du XIXe siècle continue d’opérer.

Pour l’anecdote, il renferme une histoire pour le moins lugubre : Le suicide de François Vatel(cliquer dans la section anecdote une fois l’app ouverte) maître d’Hôtel chargé d’organiser la fête tenue par le Prince de Condé et victime de « burn-out ».

Pour la découvrir et en savoir plus sur l’histoire de ce passionnant château c’est ici !

Château de Chambord (Loir-et-Cher)

Édifié à partir de 1519 à la demande de François Ier, c’est un fleuron de l’architecture, véritable emblème de la Renaissance française. Bien que l’identité de son architecte demeure inconnue, le château de Chambord est une création architecturale unique, influencé par le travail de Léonard de Vinci.

Chambord accueille d’abord un château dès la fin du Haut Moyen Âge au Xe siècle. Ce château fortifié destiné aux comtes de Blois passe de la maison de Châtillon, à celle des ducs d’Orléans en 1397, avant d’être rattaché à la couronne de France lorsque Louis d’Orléans devint Louis XII de France.

Vœu de François Ier, ce palais surgit au cœur des terres marécageuses de Sologne. Symbole du pouvoir de ce roi gravé dans la pierre, le plan de l’édifice et ses décors ont été conçus autour du fameux escalier à doubles révolutions.

L’édifice s’achève au règne de Louis XIV. Le Roi Soleil réside à plusieurs reprises dans le monument en compagnie de sa cour marqué au goût de la chasse et du divertissement. Des travaux sont entrepris plusieurs siècles plus tard afin d’aménager l’intérieur du château. Louis XV y loge successivement son beau-père Stanislas Leszczynski, roi de Pologne.

Relativement épargné par la Révolution, Chambord échappe à la destruction. S’ensuivit une longue période d’abandon avant que Napoléon n’en fasse don en 1809 au maréchal Berthier.

L’ensemble du Domaine de Chambord est ensuite offert au duc de Bordeaux mais les événements politiques qui le conduisent en exil ne lui permettent pas d’habiter son château.

Le château et le parc sont propriétés de l’État depuis 1930, au deuxième étage du château se situe le musée de la chasse et de la nature depuis 1971.

Château de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher)

La forteresse de Chaumont-sur-Loire fut bâtie vers l’an 1000 pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou. Dans ces luttes sans pitié, un batailleur du comte Eudes II, Gilduin de Saumur alias le Diable de Saumur, fit tant remarquer son zèle et sa bravoure en luttant contre le comte d’Anjou, qu’Eudes II de Blois le récompensa en lui faisant don du château de Chaumont.

Sa petite-nièce, Denise de Fougères ayant épousé en 1039 Sulpice Ier d’Amboise, le château passe dans cette famille pour cinq siècles. Louis XI ordonne en 1465 de brûler et de raser Chaumont pour punir Pierre d’Amboise de s’être révolté contre le pouvoir royal.

La famille d’Amboise est autorisée à reconstruire le château. C’est alors Charles II d’Amboise qui est chargé d’inaugurer sa métamorphose en château d’agrément dans le style Renaissance.

Le 31 mars 1550, la reine Catherine de Médicis achète à la famille d’Amboise le château pour la somme de cent vingt mille livres. Comme nous l’avons vu plus haut, elle s’en sépare en 1560, au profit de Diane de Poitiers et acquiert le Château de Chenonceau.
Le château de Chaumont-sur-Loire accueille chaque année dans ses jardins le Festival International des jardins.

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