Porte Narbonnaise
Porte d'entrée principale de la Cité Médiévale. Construite vers 1280, la Porte Narbonnaise est l’ensemble le plus important de cette période : les deux énormes tours ont une forme en éperon. Cette porte, située à l'est, fut édifiée vers 1280 sous le règne de Philippe III le Hardi. Elle doit son nom à son orientation vers Narbonne. Au XIXe siècle, Viollet-le-Duc reconstitue les créneaux et le toit en ardoise et le dote d'un pseudo pont-levis qui n'existait pas à l'origine. Après ce faux pont-levis de la fin du XIXème siècle qui enjambe des douves sèches, la porte dite « Porte Narbonnaise » est défendue par la Barbacane Saint-Louis. Cette porte était autrefois appelée Porte de Pressan. Deux tours à bec et un appareil à bossage témoignent de l’époque de Philippe le Hardi et des dernières constructions qui renforcent la ville. Reliées à l’étage par une grande salle de garde, les tours conservent dans leurs salles basses défendues par des meurtrières en forme de bêche, typiques de cette époque, le nécessaire pour tenir un siège. La tour nord comprend une profonde citerne tandis que celle du midi est dotée d’une cave pouvant conserver de la viande salée. La porte ogivée qui permet d’entrer dans la ville avec des chariots est défendue par un système de herses et de mâchicoulis. Une vierge du XIVème siècle mutilée pendant la Révolution, est placée dans une niche au-dessus de l’entrée de la plus importante porte de la Cité