Stanislas ou le temps des "folies"
A son arrivée à Lunéville en 1737, Stanislas s’enthousiasme pour le parc des Bosquets, qu’il envisage comme le lieu idéal pour exprimer son tempérament d’artiste. Il imagine rapidement des pavillons pour égayer la perspective créée par ses prédécesseurs. Selon les plans de ses architectes Jean-Nicolas Jennesson puis Emmanuel Héré, on érige des bâtiments dont l’exubérance justifie le nom de « folies ». Le « Kiosque », la première de ces constructions, s’inspire de la culture turque. C’est de la Chine que provient la silhouette de pagode du second pavillon, appelé le « Trèfle » en raison de son plan trilobé. Précédé par un monumental escalier d’eau, le « salon de la Cascade » affiche les couleurs éclatantes de ses façades à l’italienne. On retrouve des fresques semblables sur le somptueux pavillon de Chanteheux, qui vient clore l’horizon du parc des Bosquets. Plus près du château, une série de maisonnettes d’inspiration rustique est édifiée le long du canal. Chacune de ces « Chartreuses » possède un charmant potager qui exprime l’esprit du retour à la nature et à la simplicité champêtre vanté par les philosophes. Mais c’est le spectaculaire « Rocher aux automates » qui incarne le mieux ce courant de pensée. Gigantesque théâtre mécanique aménagé au pied du château, il présente la vision idéale d’un village que peuplent 88 figures animées. L’étonnement des visiteurs est tel que les journaux du temps désignent cette dernière folie de Stanislas comme la « merveille de Lunéville ».
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