Place de la Liberté
Un peu d’histoire… La situation géographique de La Trimouille est particulière. En raison de son histoire, elle appartient au Poitou tandis qu’elle présente de nombreuses similitudes architecturales ou coutumières avec le Berry. La Trémoille, puis La Trimouille a vu naître l’une des plus grandes familles de France. Le premier duc de La Trémoille, Pierre est né en 1040 dans un château dont il ne subsiste que la motte. Dès ses débuts, cette famille qui possédait de nombreuses terres s’est montrée généreuse en faisant des dons aux établissements religieux alentours, tels que le prieuré de Villesalem à Journet ou la Maison-Dieu à Montmorillon. Au XVIIème siècle, la localité se situe à l’ouest de la motte féodale, tandis que les faubourgs Saint-Jean et de Gersant s’étendent respectivement au nord et au sud. L’eau de la Benaize alimente plusieurs moulins. Un couvent de religieuses de l’ordre de Sainte-Claire, fondé en 1642, est établi dans le bourg. En 1790, la commune devient le chef-lieu d’un canton dépendant de Montmorillon. C’est au XIXème siècle que le bourg de La Trimouille prend son extension actuelle. Il est alors doté d’une église paroissiale dédiée à saint Pierre, comme l’ancienne église prieurale qu’elle remplace et qui était située à un kilomètre à l’est. Mairie, presbytère et écoles datent de ce même siècle. Jusqu’en 1992, la station de monte dépendant des haras nationaux de Saintes accueille des étalons et des juments poulinières de race pur-sang anglo-arabe. Rendez-vous à présent à la motte castrale.