Monument aux morts 1914-1918

La fin de la Première Guerre mondiale a laissé une profonde empreinte dans le paysage français. Dans l’immense majorité des villes et villages, d’innombrables monuments aux morts ont en effet été édifiés, recensant les noms des Français tombés pour la paix de leur nation. Ils honorent, depuis, la mémoire de ces hommes emportés par la guerre, au cœur des communes où ils sont nés ou ont vécu. Ces monuments témoignent de la violence du conflit, de la place du deuil, et de la volonté d’inscrire dans la mémoire collective l’ampleur du sacrifice entraîné par cette guerre que l’on espérait être la « Der des Ders ». Celui de Nantes se présente sous la forme d’un mur consitué de trois plaques de calcaire provennant de Corgoloin, une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Les 5 832 noms sont inscris, par ordre alphabétique des patronymes. Deux stèles séparent les trois plaques entre elles, l’une est dédiée aux soldats nantais morts durant la Seconde Guerre Mondiale, et l’autre à ceux tombés au cours des opérations en Afrique française du Nord entre 1952 et 1962, notamment durant la guerre d’Algérie. Il a été inauguré le 17 juillet 1927, il est l’oeuvre de Camille Robida, architecte français et ancien soldat durant la Première Guerre Mondiale. Il fût gravement blessé lors de la première bataille de la Marne et dû être amputé d’une jambe.