Le quartier de Marbot
Probablement établi dès l’époque romaine au carrefour de différentes voies de communication, le quartier de Marbot est qualifié de « hameau » en 1365. Il constitue un des quatre faubourgs de la cité ducale avec les faubourgs de Véel, de Couchot et d’Entre-Deux-Ponts. Son nom proviendrait de l’union de « mar » (mare d’eau) et de « bot » (butte). L’ancienne auberge de Popey, située sur la voie romaine de laquelle dérive le chemin deResson, devient une léproserie au Moyen Âge. Donnée aux chanoines de la collégiale Saint-Maxe par René Ier d’Anjou en 1434, elle garde sa fonction pendant tout l’Ancien Régime. En 1790, le domaine de Popey est vendu comme bien national et sa chapelle est détruite. Au Moyen Âge également, un moulin est construit sur le Naveton. D’abord propriété du chapitre de Saint-Maxe à partir de 1432, il est vendu comme bien national à la Révolution française, puis à un meunier en 1791. Les activités qui s’y succèdent durant le XIXe siècle reflètent la prospérité économique croissante du quartier : filature de coton, vermicellerie, compasserie et distillerie. Il fut détruit lors de l’aménagement du parc Varin-Bernier en 1866-1867. Le XIXe siècle voit l’essor du quartier de Marbot. En 1839 y est créée une école de filles. En 1840, une fontaine est installée place de l’Étoile, alimentée par les eaux de la Côte-des-Fourches, riche en sources. En 1850, le cimetière Sainte-Marguerite remplace le grand cimetière de l’église Notre-Dame, auquel est accolé le cimetière militaire en 1915. En 1903, le banquier Paul Varin- Bernier décide d’y ériger une demeure de prestige. Après la Première Guerre Mondiale, l’augmentation rapide de la population entraîne la construction des premiers lotissements, de deux groupes scolaires et d’une chapelle en 1938.
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