Hôpital militaire

Einville-au-Jard, Grand Est, France
Image du carousel qui illustre: Hôpital militaire à Einville-au-Jard
Image du carousel qui illustre: Hôpital militaire à Einville-au-Jard
Iconly/Bold/Arrow - Right 2
1 / 2
Iconly/Light-Outline/Upload

Après avoir déclaré l’état de guerre face à l’Allemagne le 6 avril 1917, les États-Unis n’interviennent pas sur le front français avant 1918. Ou plutôt si, à un seul endroit, et celui-ci se trouve dans l’actuelle communauté de communes du Sânon, point stratégique du Grand Couronné de Nancy et secteur suffisamment calme à cette période pour préparer les troupes de "Sammies" à entrer dans le vif du sujet. En effet, les USA ne disposant pas de service militaire et l'armée active ne comptant que 200 000 hommes sans expérience, des formations et des recrutements sont nécessaires. Quelques mois après le débarquement d’un premier corps expéditionnaire (AEF), commandé par le général Pershing, les premiers soldats américains sont affectés à un secteur du front non loin d'ici. Il s'agit de la toute première division d'infanterie des États-Unis, surnommée « The Big Red One », avec 14 500 hommes. C’est à ce moment que tombent les 3 premiers soldats américains morts au combat dans une tranchée du "Haut des Ruelles" à Réchicourt-la-Petite. Dans le même temps, non loin de la ligne de front, l’hôpital français d’Einville (bourgade la plus importante du secteur), situé au 20 Grande Rue et dirigé à l’époque par le Dr Henry Bichat, devient l’US Army Field Hospital N°13. Cinq médecins américains s’installent à côté des ateliers communaux actuels. Ils accueillent les blessés qui arrivent des postes de soins du front. A peine un mois plus tard, l’hôpital redevient hôpital bénévole temporaire (ou "ambulance") n° 22 mais une plaque inaugurée en 2018 sur la façade rappelle ce court épisode et l’ancienne fonction du bâtiment. L’intérieur n’a pas totalement changé : la pièce du rez-de-chaussée où les médecins opéraient a gardé ses lambris en bois et la pièce des combles qui couvre toute la superficie de la maison a gardé les étiquettes des 47 lits qu’elle contenait. A noter que 1917 fut aussi marqué par l’utilisation du gaz Ypérite (du nom de Ypres) dit « gaz moutarde", le plus toxique jamais conçu depuis le début de la guerre. Le 7 décembre, « 22 ramenés à l’ambulance d'Einville, intoxiqués, [rendirent] leur âme à Dieu dans de terribles souffrances ». (Témoignage de Marie Marchal d'Einville)

Informations pratiques & Contact
5bis Rue Aristide Briand, 54370 Einville-au-Jard, France

Office's image: Tourisme Lunévillois
Tourisme Lunévillois
Office de tourisme

Aucun horaire spécifiés

Découvrez les expériences à proximité de "Hôpital militaire"

Questions fréquentes

Quelles sont les activités gratuites à faire à Einville-au-Jard?

Que faire quand il pleut à Einville-au-Jard ?