Histoire du thermalisme de Royat

L'utilisation des eaux de Royat remonte au 1 siècle de notre ère, en atteste la découverte de milliers de petites sculptures, appelées "ex-voto" représentant différentes parties du corps soignés par les eaux. Les vestiges antiques que vous pouvez retrouver dans le quartier thermal (voir point associé) sont eux, plus récents. Les 4 sources principales de Royat : Eugénie, César, Saint-Victor et Saint-Mart, ont été découvertes par les romains. Abandonnée et réservée aux moines au Moyen-Âge, l'activité thermale reprend au début du XIXe siècle avec la redécouverte des sources et la construction d'un premier établissement thermal. La venue de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie fera la renommée de la station. Dès lors, de nombreux hôtels de prestige sortent de terre, un parc thermal est aménagé aux abords des thermes, le casino est construit… La station se développe pour accueillir la population mondaine, adepte des soins thermaux. L'arrivée du chemin de fer en 1881 jouera sur son développement, puis en 1887, l'arrivée du tramway reliant Royat à Montferrand et à la Place de Jaude. Par la suite, l'eau de Royat est embouteillée. Elle est également utilisée dans la productions de bonbons thérapeutiques (pastilles digestives, bonbons laxatifs, sucre d'orge...). Au début du XXe siècle, Auguste Rouzaud, propriétaire des thermes, lance de grands projets d'embellissement en misant sur le luxe pour attirer la population mondaine : s'en suit l'agrandissement du Pavillon Saint-Mart, l'embellissement de la source Eugénie, l'agrandissement des thermes... Après la Seconde Guerre Mondiale, la station connait un fort déclin. La population mondaine laisse place à une population plus modeste avec l'arrivée du thermalisme social. La station se transforme pour répondre aux nouveaux besoins : aménagements des abords de la Tiretaine, les palaces sont reconvertis en appartements meublés.