Histoire du thermalisme de Cransac

L'histoire thermale de Cransac remonte, comme beaucoup de stations, à l'Antiquité où plusieurs témoignages s'accordent sur la présence d'un édifice de bains datant de cette époque, aujourd'hui disparu. C'est au XVIIIe siècle que l'exploitation des eaux thermales connait un grand essor. Pendant plusieurs siècles, les eaux et les gaz de Cransac seront exploités pour traiter les malades locaux et venus de la France entière, de Paris à la Côte Atlantique ! Les curistes alternaient la prise des eaux dans les thermes et des gaz dans des étuves mobiles sur la colline "Puech que Ard" (voir point dédié). Entre 1830 et 1860, Cransac connait son apogée d'un thermalisme avec près de 4000 curistes par an et la création d'une ligne de chemin de fer dédié pour tous ce beau monde. Malheureusement, l'activité va rapidement périclité après la découverte de charbon dans les sous sol, donnant naissance à une activité minière importante sur le site de la commune. Deux concessions exploiteront les sous sol, ce qui causa une baisse importante du débit des sources et une réduction de sa qualité à cause de la pollution. L'activité thermale s'arrête au profit de l'activité minière : Cransac-les-bains devient Cransac-les-mines. En 1962, l'exploitation houillère s'arrête et c'est le renouveau du thermalisme ! De nouvelles infrastructures sont construites pour recevoir de nouveaux les curistes, les gaz chauds sont maintenant acheminés jusqu'aux thermes pour éviter de se déplacer, le parc thermal prend place sur les anciens sites d'exploitation des mines (en témoignent encore quelques bâtiments et l'œuvre contemporaine de Joëlle Tuerlinckx à avoir sur les points dédiés). Le patrimoine minier et thermal cohabitent, liés par une histoire commune, que vous pourrez retrouver au fil des points d'intérêts présents dans la ville.