Eglise paroissiale Saint-Georges

La nef est couverte d'une charpente lambrissée en plein-cintre, la travée droite du choeur, sous clocher, d'une voûte d'ogives à pénétrations et l'abside d'un cul-de-four. Une cage d'escalier permet d'accéder à l'escalier métallique qui conduit au clocher ; elle est en partie construite devant une ouverture basse en plein-cintre murée. Le clocher est en moellons, sauf la chambre des cloches où ils se mêlent à la brique. Le beffroi repose sur des corbeaux de pierre. Histoire : De l'église romane subsistent l'abside et une partie des murs de la nef. Des traces de peinture ocre-rouge, visibles sur le mur nord au niveau du collage avec le mur est de la nef, témoignent de l'adjonction postérieure du clocher, vraisemblablement à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. La nef fut en grande partie remaniée, notamment les ouvertures, dans la seconde moitié du 18e siècle. Entre 1864 et 1870 des travaux de restaurations ont été réalisés au clocher sous la direction de Groz, géométre à Damerey, d'après le devis de l'architecte Bosviel. En 1893, les entrepreneurs Charles Pelletier, de Bey, et Michelin, de Damerey, rebâtirent en moellon et brique la cage d'escalier alors en pan-de-bois, et refirent le couvrement et les enduits de la nef ainsi que les toitures, sous la direction de l'architecte Louis Jacob.