Chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel à Longwy

En 1529, autorisation fut donnée aux habitants de la ville basse par le Duc Antoine de Lorraine le Bon, de construire une chapelle dédiée à la Sainte Trinité pour desservir cette agglomération. Elle fut bâtie en style ogival. En 1688/1689, cette chapelle en très mauvais état après les guerres de ka première moitié du XVIIe siècle, fut reconstruite en grande partie et agrandie d'un chœur qui forme la chapelle actuelle. L'édifice demeura le lieu de culte de Longwy-Bas jusqu'en 1855-1856. La chapelle fut alors démolie et on n'en laissa subsister que le chœur. Ce petit édifice fut donné par la Ville à Mme Françoise-Gabrielle Margaine qui avait fondé la nouvelle église paroissiale. Il fut aménagé aux frais de Mme Margaine ; la façade actuelle fut reconstruite. Cet oratoire fut placé sous le vocable de Notre-Dame du Mont-Carmel et on y aménagea, en sous-sol, un caveau pour y inhumer les corps des membres de la famille de Mme Margaine et elle-même un peu plus tard. Par son testament, Mme Margaine a légué la chapelle et l'ancien cimetière qui l'entoure à la fabrique de l'église de la paroisse de Longwy-Bas avec une rente de 50 francs en l'état pour l'entretien. A la fin du XIXe siècle, des travaux de restauration de l'édifice s'imposèrent. Elle fut restaurée plus complètement en 1932. En 1935, on pose dans les baies des vitraux, œuvre de la Maison Joseph Benoit de Nancy. Sa façade présente une porte à deux vantaux avec, au-dessus, un tympan percé d'une ouverture en forme de rosace à six lobes, et couronné par un fronton assez aigu accosté de clochetons. De chaque côté de la façade, deux contreforts. Les murs latéraux et la face postérieure en abside à trois pans sont du XVIIe siècle. Les murs ont chacun une ouverture ; les pans coupés sont percés de trois fenêtres ogivales. Au-devant de la porte, un perron de quatre marches.