Les Brasseries de Maxéville
Les Brasseries de Maxéville ont marqué l’histoire de la commune dès la fin du 19e siècle, des bâtiments visibles dans le paysage urbain (cheminées, tourailles …), une activité importante (centaine d’ouvriers, milliers de litres de bière vendus …). Son emplacement est stratégique, sa réputation est nationale et internationale (qualité de la bière, exportation mondiale, inventions par les ingénieurs Galland et Saladin … ). En 1854, une première brasserie artisanale ouvre à Maxéville, la brasserie de Christophe Betting appelée aussi Brasserie Saint-Sébastien, rue de Metz. En 1870, une seconde ouverture de brasserie a lieu : la Brasserie Viennoise par Nicolas Galland. Seulement sept ans après son ouverture, la brasserie rencontre des difficultés (trop petite production), un patron absent et plus intéressé par l’expérimentation avec son ingénieur Saladin que par le profit … qui l’ont conduit à une mise en liquidation. Revendue aux enchères en 1877, la Brasserie Viennoise devient la Grande Brasserie de l’Est et annonce un tournant dans sa gestion par la volonté de produire plus et de vendre. Une période prospère s’amorce, où la brasserie devient l’une des meilleures et des plus connues de France tant par sa quantité que sa qualité. La bière de Maxéville s’exporte alors dans le monde entier. La Première Guerre mondiale apporte avec elle les premières difficultés de la production (approvisionnement, etc …). Puis la crise de 1929 et la mort accidentelle du directeur Émile Dillon fragilisent encore un peu plus l’entreprise. Enfin, la Seconde Guerre mondiale sera fatale aux brasseries, les locaux sont réquisitionnés (par l’occupant puis par les alliés) et les approvisionnements impossibles. En 1942, il y a cessation de l’activité. En 1947, la société est trop fragile pour relancer la production et les locaux sont cédés aux Caves de la Craffe.